mardi 27 octobre 2009

Illiade d'Homère




Après plusieurs semaines d'absence sur ce blog pour diverses raisons, je reviens avec une nouvelle chronique. Celle-ci concerne le 1er volume des poèmes homériques. Il s'agit donc de l'Illiade.

Illiade d’Homère, édition Gallimard, collection Folio classique, traduction Les Belles Lettres (1937 et 1938), éd. De juillet 2000.

Catégorie : « Classique », Antique


4ème de couverture :
« Le seul auteur du monde qui n’ait jamais soûlé ni dégoûté les hommes », écrivait Montaigne à propos d’Homère. Et Péguy : « C’est le plus grand. C’est le patron. C’est le père. Il est le maître de tout. » Lire ou relire l’Illiade, c’est pénétré au cœur des mythes qui ont formé l’imagination de l’Occident, constitué son code moral, ouvert ses yeux à la beauté des femmes, à la noblesse des passions, au prix de l’honneur et de la vie. La vaillance y donne la main à l’amour, le rire à la douleur, aux larmes d’Andromaque, aux cris qui accompagnent la mort des héros. A travers le personnage d’Achille, c’est tout le parfum sauvage des cultures primitives que le livre nous restitue, mais voici Hector et avec lui commence l’humanité moderne.

Ouvrage acheté lors de ma première année d’université, j’ai été rebutée par le style d’écriture et je ne l’ai plus ouvert avant l’automne 2008. Je ne sais ce qui m’a décidé à le lire, sans doute cette curiosité qui m’avait fait l’acheté et qui est revenue de je ne sais où.

De part mes études d’Histoire et ma curiosité littéraire, je savais que l’Illiade parlait de la guerre de Troie mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle ne soit traitée qu’en partie.

En effet, le récit nous plonge dès le début dans la dixième année du siège de la ville de Troie. Du début à la fin, il n’est question que de batailles et succession des différents noms des victimes tuées par les héros grecs quelque soit leur faction. Cependant, il y a des moments de pause où sont décrites les funérailles de quelques héros tombés à la bataille. C’est alors l’occasion d’une sorte de trêve pour chacun des deux camps. Les batailles se ressemblant quasiment toutes, j’ai perdu le fil de l’histoire à plusieurs reprises, les interventions divines n’aidant pas vraiment à s’y retrouver. Tout est inextricablement mêlé.

Je n’ai pas vraiment aimé cet opus. Je pensais en apprendre plus sur la guerre de Troie et sur la manière dont elle s’est terminée mais rien. Je ne suis guère avancée. Le récit s’arrêtant à la mort d’Achille, il laisse dans mon esprit un goût d’inachevé. J’ai eu l’impression de lire le second tome d’une trilogie.

Cette sensation vient sans doute du fait qu’il s’agit de la traduction de poèmes récités bien avant notre ère. D’après le site de la BNF (http://expositions.bnf.fr/homere/arret/05.htm), les premiers écrits remonteraient au IIIème siècle avant notre ère. Les papyrus ayant servi cette transcription de la tradition orale ont été retrouvé de façon très fragmentaire. Or les plus anciens manuscrits servant de bases aux actuelles traductions ne datent que du IXème siècle de notre ère. Il n’y a pour le moment aucun renseignement sur la manière dont le récit s’est transmis entre ces deux périodes. De plus, ceci est valable pour l’Odyssée dont je parlerai dans une prochaine note.

Concernant les différentes traductions, je vous laisse le soin de lire le texte très instructif du lien que j’ai mis un peu plus haut.

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